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La Ravoire - Sanatorium
tubage
1 mai 2016

Rimifon, PAS, tubage et autres "réjouissances"

Pour une fois je n’ai pas écrit cet article toute seule. J’ai demandé de l’aide à tous les anciens de la Ravoire présents sur Facebook pour qu’ils m’aident tous à replonger dans nos souvenirs de traitement.

Quand j’ai pensé à écrire cet article, je me suis vite rendue compte que je n’avais plus que des souvenirs assez flous. Même en relisant mon cahier journal je n’ai pas vraiment trouvé matière. Je parle des tubages, des piqures journalières, des gros médicaments, de la vitamine B1 B6, et surtout de tout ce qui me faisait vomir à ne plus manger.

La Ravoire n’a pas été un lieu de haute gastronomie, mais nous pouvions manger tout ce que l’on voulait et surtout dans des quantités astronomiques. J’en ferais un article, mais revenons aux traitements.

Marie-Claude (année 63/64) m’a fait une liste de tous les traitements qu’elle a subi et cela a allumé ma mémoire (je t’embrasse ma Marie-Claude). Eliane nous a rappelé que nous avons dévoré des tonnes de bananes avec nos traitements et surtout du fromage (de l’Emmenthal rien que cela .. )

Tout le monde se souvient des tubages (Pascalou en premier ..) mais le reste ????

Le lendemain de notre arrivée, avant même de pouvoir prendre le petit déjeuner, c’était pesée, prise de sang, et tubage !!! Ah les tubages, l’horreur pour nous tous !

Quand je suis arrivée à la Ravoire (premier logement dans la chambre de Brigitte .. ) j’ai été condamné aux perfusions quotidiennes. Au début c’étaient des grandes bouteilles avec un liquide qui n’était pas de la même couleur tous les jours. Ces perfusions nous étaient gracieusement installées pour toute la journée, et tout cela jusqu’au dimanche jour du Seigneur et de repos

Certaines infirmières avaient le don de nous « rater », et nous devions être piquée et repiquée plusieurs fois pour installer la perfusion. Mais Mémère, elle, c’était du premier coup, même dans une veine abimée par les échecs répétitifs. Je me souviens que les premiers temps ces perfusions duraient des heures et des heures et que nous n’avions pas le droit de bouger ou de lire ou de faire autre chose. J’ai vécu cette période comme une punition. Elles me faisaient vomir et je n’arrivais pas à manger.

Puis les bouteilles sont devenues plus petites, et toujours de couleur blanche, et là nous avions le « droit » d’accélérer le mouvement (le débit). Elles étaient censées durer 3 heures, mais uniquement quand Mémère veillait au grain sinon en 1 heure max tout était passé.

Au bout de quelques mois, les perfusions ont laissées la place au traitement oral, et comme Marie-Claude me l’a rappelé, nous devions prendre nos médicaments tous les matins dans le local des infirmières, juste avant de prendre le déjeuner.

Je me souviens du rimifon et de la vitamine B1 B6 que l’on prenait tous les jours .. des sirops pour la toux (ou pour nous faire tenir tranquille)

Durant mon séjour à la Ravoire, j’ai amélioré ma résistance aux piqures (quelque soit leur taille maintenant elles ne me font plus peur ..) et surtout j’ai perfectionné l’épaisseur de mes veines du bras. Ces dernières ressemblent encore et toujours à celles d’un drogué (on m’ souvent posé la question d’ailleurs ..) et il est toujours difficile de trouver une veine

Voilà le traitement en 63/64 .. Souvenir de Marie-Claude

« Nous avions de la streptomycine (1 piqûre tous les matins, au coup de sonnette nous défilions dans le local des infirmières), du P.A.S. (en perfusion puis en comprimés, des gros comprimés blancs, au bout de quelques mois, à l'arrêt des perfusions), le rimifon (petits comprimés blancs), les vitamines B1 B6. En 1963, nous étions quelques unes, à avoir du trécator IV en perfusion, en remplacement du P.A.S., puis je l'ai eu en comprimés. Alors je crois que c'était un peu à titre expérimental. Certaines ne le supportaient pas, moi je vomissais tous les après-midi et j'avais beaucoup maigri, j'avais des piqûres pour reprendre du poids (elles doivent faire effet maintenant!). Ensuite je l'ai eu en comprimé. Maimaire m'a avoué, quand je l'ai revu en 1982, que les infirmières n'aimaient pas préparer ces perfusions de trécator, je crois qu'elles en connaissaient les dangers. C'était un liquide jaune citron qui laissait un goût horrible dans la bouche. Voilà mes souvenirs Marie. J'avais tout noté mes traitements, je vais t'envoyer cela. Bien sûr, c'est le traitement que j'ai eu, selon la gravité de notre maladie, nous n'avons pas subi la même chose. Nous avions aussi des audiogrammes, je crois que c'était à cause de la strepto qui agissait sur l'audition, les tubages et des tomographies. Tout cela en 1963-64. »

J’ai cherché et trouvé sur le net toutes ces horreurs que l’on a pu nous donner et le Trécator IV est encore en service. La streptomycine est quand à elle toujours en service puisque c’est un antibiotique

Bref, tous ces traitements ne nous ont pas aidés et moi je me souviens des traitements à la cortisone qui m’ont fait gonfler comme une baudruche. Ces prises journalières étaient non seulement une torture mais elles nous détruisaient aussi le foie autant que le moral.

Malgré le « gavage » intensif des agents de cuisine comme Maman Dino, nous n’arrivions pas à manger correctement car notre estomac refusait parfois toute forme de nourriture, mais Maman Dino savait elle nous faire manger car elle connaissait nos pêchés mignons à nous tous.

Je me suis rappelé grâce à mes écrits de l’époque, qu’il m’arrivait ainsi qu’à Brigitte de faire la « grève de la faim ». Alors là c’était le branle bas de combat pour toute l’équipe médicale. Cela nous permettait de faire une pause dans nos traitements (surtout pas de prise de médicaments sans manger) et aussi de montrer notre mécontentement.

Quand nous étions en période de « Je refuse de manger na ! » nous avions certes la paix côté médicaments mais nous avions les infirmières sur le dos nous menaçant de tous les maux du monde : le classique : « Tu vas mourir et tu vas faire de la peine à tes parents » au « Si tu ne mange pas tu n’iras pas en promenade (ou au cinéma .. ou ailleurs) »

Et là encore et toujours la seule qui arrivait à nous faire manger même si nous étions au bord du vomissement perpétuel, c’était Mémère .. Elle nous emmenait en promenade ou chez elle, elle nous écoutait parler de notre vie, et de tous les malheurs que nous devions supporter

Elle n’a jamais utilisé avec nous les menaces traditionnelles car comment croire à « Tu vas faire de la peine à tes parents » alors que nous avions bien souvent le sentiment d’abandon. Non elle c’était l’écoute et le réconfort. Elle nous traitait comme ses enfants et grâce à elle nous avions une famille. Je crois que nous ne pourrons jamais lui dire à quel point elle a pu nous aider  

Quand à Maman Dino c’était la complicité. Elle savait nous faire plaisir, et elle avait toujours quelque chose dans la cuisine pour nous faire manger encore et toujours

En un mot, les traitements que nous avons tous subis étaient durs à supporter et ils n’ont fait qu’aggraver ce sentiment d’injustice et de révolte que nous avons plus ou moins inconsciemment vécu à la Ravoire. Ce n’est pas le meilleur souvenir que je garderais de cette période, mais comme les tubages, cela fait partie de mon passé, de notre passé à tous et à toutes ..

Merci à vous tous, mes ami(e)s de m’avoir aidé à me rappeler de toutes ces horreurs, mais il fallait bien en parler un jour, car la Ravoire n’était pas un

club de vacances loin de là, et si nous avons connu un bonheur embelli par les années, nous avons vraiment connu la souffrance et la peur

Le rimifon maintenant

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29 avril 2016

Mon cher Didier et ma chère Josiane

Sans vous ce blog n'aurait jamais continué à vivre ..

Didier tu as été l'un des premiers à débarquer sur mon blog avec Patrick et tu as aussi été l'un des premiers à m'encourager à continuer

Sans toi j'aurais arrêté sans toi je n'aurais jamais compris l'importance de tous ces souvenirs .. tu es en plus la banque de données de la Ravoire et tu centralises tout ce que l'on trouve et tout ce que l'on retrouve

Tu es la mémoire de la Ravoire et je tenais à te remercier pour cela mais aussi parce que je suis venue chez toi et j'ai passé un merveilleux week end avec tous les tiens .. un week end de rêve et d'amitié

Alors je ne cesserais pas de te remercier car tu passes ton temps libre à rechercher toutes les images de la Ravoire que ce soit des cartes postales ou des articles de presse .. tu fais un boulot pour nous tous remarquable et je ne pourrais jamais assez te remercier toi et ma Josiane ton épouse si gentille

Vous êtes des gens biens et surtout très beaux et je vous aime

Mon cadeau pour votre avenir que j'espère radieux est ce blog. Encore merci 

Un week end à Armentières

29 avril 2016

Les amours à la Ravoire

Ah les histoires d'amour à la Ravoire .. j'aurais matière à écrire un roman 

Nous étions des enfants réunis dans une même maladie avec la même épée de Damoclès .. avec les mêmes préoccupations et nous avions du temps pour rêver d'amour et de liberté

Combien d'histoires d'amour sont nées à la Ravoire et ont continé après .. combien sont mortes après le départ de l'une ou l'autre .. 

Combien de serments d'éternité oubliés à jamais ..

Brigitte ma Brigitte et Alain se jurant l'amour éternel tous les jours .. entre deux disputes 

A l'époque nous "correspondions" ensemble .. mot magique pour dire que nous nous envoyions des petits mots d'amour en se jurant que personne ne pourrait prendre la place dans son coeur .. La Pergola était notre refuge à des smacks furtifs et à nos déceptions .. 

Nous étions dans l'innocence de notre début d'adolescents malades ..

Que de couples .. que de disputes .. que de ruptures .. que de serments éternels jamais tenus

Les couples d'un jour n'étaient plus les couples du lendemain et les rptures momentanées faisaient mal .. sur le moment pour s'oublier en "correspondant" à nouveau avec le même ou avec un autre ..

Brigitte et Alain .. quel couple !!! que de disputes et de ruptures pour un regard parfois .. combien de fois j'ai pu me battre comme des chiffonières avec ma Brigitte à cause d'Alain .. tout simplement parce que nous étions complices 

Ils se sont aimés et se sont jurés l'amour éternel et Alain est parti après la fête de Noël 72 laissant Brigitte dévastée le temps de se replonger dans une "correspondance" qui lui a fait oublier Alain qui lui a repris sa vie et n'a plus pensé à ses promesses d'amour éternel ..

Claire et Yannick .. qui ont fini par se faire virer parce qu'ils se sont retrouvés dans la salle ciné après le couvre-feu .. et toujours Brigitte et moi en éclaireurs .. malheureusement nous avions oublié que Mémère était beaucoup plus maligne que 2 gamines essayant de protéger ses amis .. 

Et Bernardino le tombeur des infirmières .. il faisait le mur la nuit pour retrouver des filles et des femmes à Passy .. il était beau Bernardino et lui aussi a pris la porte de la Ravoire parce qu'il avait poussé le bouchon un peu loin ..

Et moi .. avec Jean .. Bernardino .. avec Loïc .. Albert .. et bien d'autres .. 

Cela n'est jamais allé très loin au moins pour Brigitte et moi et nous sommes parties en toute innocence .. sauf que nous avons aussi brisés le coeur d'adolescents de Passy qui venaient nous rejoindre au plus près faisant des jalouses parmi les jeunettes du village qui finissaient par nous maudir ..

Comme quoi nous étions malades mais nous étions restés des enfants .. 

BRIGITTE ET ALAIN

 

25 avril 2016

Mon passé de tubar

Et oui j'ai eu la tuberculose !

Maintenant que je suis une "grande" je peux assumer ce qui m'est arrivé. Ma famille a tout fait pour que j'oublie l'année passée à la Ravoire. J'ai perdu le contact avec mes amies restées là bas après mon départ et il fallait surtout pas que j'en parle ..

Si je devais expliquer pourquoi ce passage en Hte Savoie entre mon sud natal et l'alsace d'après je devais dire que j'avais eu de fortes crises de rachitisme soignées par des doses massives de cortisone !!

Ce n'était qu'un demi mensonge puisqu'effectivement j'ai eu un traitement lourd à la cortisone .. mais pas pour du rachitisme .. non non .. j'étais tuberculeuse. Mes parents se sont racontés des histoires de primo-infection sous le prétexte que cela aurait minimisé la gravité de la maladie. Ils affirmaient que jamais personne ne voudra se marier avec moi et mon passé du tuberculeuse ...

Mais depuis que je suis sortie de la Ravoire et jusqu'à ce que j'arrive à assumer cette horreur j'ai du vivre dans le secret et dans la peur que tout soit dévoilé. J'ai du mentir à toutes les personnes que j'ai connu durant cette période. Même à des gens qui ont compté pour moi

Ce n'est que récemment que j'ai dit la vérité à mes enfants et c'est pour eux que j'ai commencé à écrire. Grâce à mon mari j'ai pu apprendre à apprivoiser mon passé. Il a été la première personne qui connaissait la vérité sur ma maladie et qui ne m'a pas jugé. Au contraire il m'a aidé à assumer et je l'aime aussi pour cela

Presque tout ceux qui ont eu cette maladie ont vécu ce drame du "non dit" et presque tous l'ont mal vécu. Une ancienne du Roc des Fiz a écrit qu'elle devait parler à sa voisine que la fenêtre fermée. Tout comme elle, j'ai été humiliée par ces attitudes de rejet, tout comme elle je me suis sentie pertiférée et pourtant tout comme elle j'ai survécu à cette maladie

Pourtant grâce à cette maladie j'ai rencontré des gens qui ont façonné ma vie et 45 ans plus tard ils sont toujours dans mes pensées et ils font partie de moi à jamais.

25 avril 2016

Hommage à Christiane Maire -- notre mémère à nous tous

Je ne pouvais pas ouvrir un nouveau blog sans mettre à l'honneur notre chère et inoubliable Mémère ..

J'ai souvent écris que Mémère est celle qui nous reste en commun à toutes les époques ..

Elle a été plus qu'une infirmière pour nous

Tout ceux qui ont eu la chance de la rencontrer vous le diront "Mémère est inoubliable"

Son histoire .. sa vie .. tout a été fait pour qu'elle reste à jamais dans nos mémoires

Quand j'ai ouvert ce blog, je venais d'apprendre qu'il n'y avait plus beaucoup d'espoir pour elle, et je ne pouvais pas me résigner à la laisser partir sans dire au monde entier qui elle a été. Je suis toujours restée en contact avec elle et j'ai pu la revoir quelques mois avant qu'elle nous quitte ..

Elle a élevé des enfants des autres .. elle les a éduqué à devenir des hommes et des femmes responsables

Qui ne se rappelle pas de Mémère et sa moto et ses chants religieux ?

Qui ne ne rappelle pas de ses (presque) retards et de ses arrivées tonitruantes à la Ravoire pour prendre son service encore équipée de ses chaussures de montagne ?

Elle était crainte et surtout respectée. Avec elle pas question de se plaindre. Elle avait une manière toute particulière de nous faire passer les moments où nos familles nous manquaient

Elle savait quoi faire dans tous nos moments de doute et de pleurs mais aussi elle était notre complice et notre amie

Elle n'a jamais accepté que nous restions à nous apitoyer sur notre sort et elle n'avait pas son pareil pour régler les problèmes de nos crises d'ados

Nous étions "ses enfants" et sa manière montagnarde de nous bousculer nous a fait passer des moments inoubliables à la Ravoire. Elle nous a fait découvrir sa montagne .. la petite rivière et tous ces endroits merveilleux qu'elle connaissait par coeur

Pas question quand elle était là de faire passer la perfusion à toute vitesse .. et surtout avec elle il était impossible de faire éclater des veines pour éviter les perfusions durant plusieurs jours. Elle nous menait à la baguette mais nous l'aimions tous

Alors comment l'oublier ? Comment ne plus penser à elle et à ce qu'elle a été ?

Elle fait partie à jamais de nos souvenirs et elle restera vivante dans nos coeurs tant que nous penserons à elle

Chaque génération d'enfants hospitalisés à la Ravoire se souviennent de cette personne hors du commun entre le personnage rustre et dur et la personne d'amour et d'abnégation qu'elle a été

J'aurais tant voulu la revoir .. j'aurais tant voulu partager encore avec elle ma visite à la Ravoire

D'elle j'ai appris qu'il ne faut pas s'apitoyer sur son sort et que l'amour des autres doit toujours être plus fort que l'égoïsme facile

Même la fin de sa vie est un exemple .. elle n'a jamais eu peur de partir pour elle mais pour les autres .. ses enfants qu'elle allait laisser .. elle était encore tout sourire et elle respirait encore la joie de vivre alors qu'il ne lui rester que quelques semaines à vivre

Elle parlait de sa vie comme de sa mort avec détachement et humour. Elle devait souffrir de sa maladie mais elle n'en montrait rien

Elle pouvait rire de son prochain départ comme une étape obligatoire de sa vie. Même dans la maladie la plus horrible elle a gardé sa dignité et son sourire. Elle parlait de sa montagne avec amour, et le souvenir de ses promenades illuminait son magnifique visage d'une joie intense

Comment ne pas être encore plus respectueux devant une femme qui a toujours lutté plus pour les autres que pour elle ?

Elle restera à jamais dans ma vie

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25 avril 2016

Encore un vieux message de mon ancien blog

Quand j'ai ouvert ce blog ..

Je ne me doutais pas qu'il m'apporterait autant de joie

Au début je voulais poser mon histoire pour que mes enfants sachent qui était leur maman .. je ne pensais pas que je pourrais rencontrer d'autres personnes qui ont vécu la même histoire que moi

Je voulais aussi raconter ces souvenirs qui s'éloignent chaque jour pour que je puisse les retrouver quelque fois

Et puis Patrick a lu mon blog et il m'a écrit .. et ensemble et grâce à lui j'ai continué la recherche de mon passé

Quand Didier est venu nous rejoindre je ne croyais pas que je pouvais toucher des gens par ces écrits .. et puis tout s'est emballé très vite et maintenant ce blog et le forum (malheureusement en panne) ont généré près de 40 membres

Et que dire des trouvailles ou de nos rencontres .. là encore c'est Patrick que j'ai rencontré en premier. Nous ne nous connaissions pas mais notre passé commun nous a réuni

Ensuite Bleuette avec qui je suis partie à la Ravoire et maintenant Didier et Josiane et tant de contact par mail ou par téléphone

Ce blog est une richesse pour moi car je partage avec vous tous mes souvenirs et mon passé. Certes nous n'avons pas les mêmes histoires à raconter et les mêmes souvenirs à partager mais nous avons un lieu et une maladie en commun et cela nous rapproche tous ..

Alors nous avons perdu un forum mais il ne faut pas que ce blog tombe dans l'oubli et c'est pour cela que je vais encore et encore alimenté ma mémoire et un de la vôtre à vous tous ..

Merci à vous tous qui venez lire ce blog et partager mes souvenirs .. merci de vous souvenir de notre chère bâtisse et de notre passé commun ..

Merci aussi à tous ceux et toutes celles qui viennent lire sans se manifester .. ce lieu est le vôtre .. ces souvenirs sont les vôtres ..

Merci aussi à tous ceux qui m'encouragent à continuer mes délires et mes histoires .. Merci

25 avril 2016

Pourquoi cette volonté ...

ENQUETE CATASTROPHE PLATEAU D'ASSY INTERVIEW DOCTEUR COUVE PLUS INFIRMERIE

Sanatorium du Plateau d'Assy accident avril 1970

Je me suis souvent posée la question "Pourquoi cette volonté des autorités de nous forcer à oublier ?"

Je m'explique :

Le Roc des Fiz a été détruit il y a maintenant 46 ans et tout ce qui reste de cette catastrophe est une toute petite stèle que nous avons inauguré il y a 6 ans maintenant ..

71 (ou 72) morts dont la plupart des enfants fauchés dans leur sommeil et tout ce qu'il en reste c'est une ridicule pierre ..

Sur Facebook j'ai retrouvé des vidéos qui font vraiment peur .. cette catastrophe était prévisible et pourtant tout ce que l'on "offre" aux rescapés c'est une toute petite pierre ..

Ces enfants et ces personnes ne méritent ils pas le respect ? Ils ont été fauchés dans leur sommeil et leur seul crime était d'être malade de la tuberculose.

Regardez ces vidéos elles montrent que le sort de ces 72 personnes est volontairement occulté .. Le médecin du Roc des Fiz a profité de sa position de "frère de" pour ne pas être inquiété plus que cela ..

Je viens d'apprendre que les bâtiments encore debout de la Ravoire seront prochainement détruits .. et après il restera quoi de notre passé ?

Quand tout sera déblayé il ne restera plus rien de nous et de notre passé ..

 

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23 avril 2016

Culture et Histoire de Passy

 

Les bâtiments du sanatorium de La Ravoire " Culture, Histoire et Patrimoine de Passy

Références :Lire notre revue Vatusium n° 9, p. 10. Voir aussi : Pierre Dupraz,Traditions et évolution de Passy, p. 133 ; Pierre Dupraz, Passy hier et aujourd'hui, p. 76. Pierre Dupraz,Passy hier et aujourd'hui, p. 75 à 77. Extrait : " Au chef-lieu de Passy, un sanatorium est réservé aux enfants du PLM* à la Ravoire (1932).

http://www.histoire-passy-montblanc.fr

Pour ne pas oublier ... 

Cet ouvrage a été réaliser grâce à notre soutien et notre apport photo ..

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